Pierre-Louis, Hulric Elima Maurice Solon

ARTIST/BAND /GROUP INFORMATION

Artist/Band/Group Birthday : 22/09/1938(Age 80)
Born In/Current Location : Ville du Cap-Haitien, Haiti
Occupation(s) : Maestro, Saxophonist
Genres : Konpa
Solo/Band/Group : Grand Orchestre Septentrional

Born in Duty, 4th communal section of the Acul du Nord on September 22, 1928, Hulric Elima Maurice Solon Pierre-Louis spent the first years of his childhood in Cap-Haitien with his mother, Andréa Pierre, seamstress, until death of it in 1935. He was only 7 years old at that time and went to live with his father, Constant Pierre-Louis, who worked as a tailor and a hairdresser. This is where one of the most beautiful pages in the history of Haitian music begins to be written. This hard-working man, who has great ambitions for his children, is also a musician. He plays the guitar and the flute. He is a former musician of the Cap-Haitian brass band who instilled a taste for music in his children. Hulric and his brother Lucien Pierre-Louis – who will become a trumpeter in the

Constant Pierre-Louis enrolled his son with the Brothers of Christian Instruction where Hulric was initiated into music theory by Father Doroté and Mr. Davous Gilles. Then he started playing the guitar and benefited from the advice and support of a few talented musicians before taking classical guitar lessons with the former musical director of the Vincent Foundation, David Désamours.

In 1942, Hulric was guitarist of the Ensemble Symphonia, a musical group made up of young high school students from the Lycée Philippe Guerrier in Cap-Haïtien and some amateur musicians from the city, then, towards the end of 1944, he founded the Symphonia Trio with Jacob Germain and Jacques Monpremier. For him, this is only a distraction, a pleasant pastime. Hulric has no intention of becoming a professional musician. But the death of his father in April 1946 changed everything …

Ulrick, admitted in second, no longer has the means to continue his studies. He has to make a living. He then joined Jazz Youyou, a musical formation very popular at the time, which belonged to a friend of his father, Cirius “Youyou” Henri. Unfortunately, Hulric is a strong head and, what is worse, has talent. During a performance, he refuses to greet an “ochan” a soldier who, at the time, was very powerful. He had a rant with the maestro. Six months later, his career within the group ended after another altercation with maestro Youyou who caught him practicing on the saxophone during an interlude.

Still with his friends Jacob Germain and Jacques Monpremier, he founded the Astoria Trio. But business has been bad, despite its good performance. Hulric then proposed to the Northern Quartet, which was successful at that time, to merge their formations to create a larger orchestra. Jean Menuau who heads the quartet refuses. Hulric stands firm and comes back to the charge, several times in a row.

The occasion was to present itself in July 1948 during the country festivals of the Plaine du Nord and Lemonade. The Septentrional quartet is not available for the balls to which it is invited to perform, from July 24 to 27, and one of its musicians and founders, Léandre Fidèle, has the good idea to call on the Astoria Trio to which it is associated. two or three other musicians.
It is a total success. On Tuesday July 27, 1948, after the last ball at Limonade, the Northern Orchestra was founded and Hulric, with his strong personality, wasted no time in emerging as a natural leader among musicians.

In 1950, two years after the founding of the Northern Orchestra, Hulric was to become its director and maestro, succeeding Jean Menuau. In 1954, he joined, in Port-au-Prince, the entire Riviera Hotel that Guy Durosier managed. But his absence did not last long. In 1955, a prodigal son, he returned to the Northern Orchestra which, during his absence, had experienced certain difficulties. He definitely established himself as the best director and maestro that the group would never know. He was back to what would become his lifelong passion, the Northern Orchestra, which he would not leave until 2003. And, since that date, he has been an honorary member of the Grand Northern Orchestra until his death on September 2, 2009.

 

Né à Duty, 4ème section communale de l’Acul du Nord le 22 septembre 1928, Ulrick Elima Maurice Solon Pierre-Louis passe les premières années de son enfance au Cap-Haïtien avec sa mère, Andréa Pierre, couturière, jusqu’à la mort de celle-ci en 1935. Il n’a que 7 ans, à cette époque, et va vivre avec son père, Constant Pierre-Louis, qui exerce les métiers de tailleur et de coiffeur. C’est là que commence à s’écrire une des plus belles pages d’histoire de la musique haïtienne. Cet homme, rude travailleur, qui nourrit de grandes ambitions pour ses enfants, est aussi musicien. Il joue de la guitare et de la flûte. C’est un ancien musicien de la fanfare du Cap-Haïtien qui inculque le goût de la musique à ses enfants. Ulrick et son frère Lucien Pierre-Louis — qui deviendra trompettiste au sein de l’Orchestre Septentrional — sont alors loin d’imaginer qu’ils feront danser plusieurs générations d’Haïtiens et qu’ils marqueront à jamais l’histoire de la musique haïtienne.

Constant Pierre-Louis inscrit son fils chez les frères de l’Instruction chrétienne où Ulrick est initié au solfège par le père Doroté et M. Davous Gilles. Puis il se met à la guitare et bénéficie des conseils et du support de quelques talentueux musiciens avant de suivre des cours de guitare classique avec l’ancien directeur musical de la Fondation Vincent, David Désamours.
En 1942, Ulrick est guitariste de l’Ensemble Symphonia, une formation musicale composée de jeunes lycéens du Lycée Philippe Guerrier du Cap-Haïtien et de quelques musiciens amateurs de la ville, puis, vers la fin de 1944, il fonde le Trio Symphonia avec Jacob Germain et Jacques Monpremier. Pour lui, ce n’est là qu’une distraction, un agréable passe-temps Ulrick n’a aucune intention de devenir musicien professionnel. Mais la mort de son père, en avril 1946, vient tout changer…

Ulrick, admis en seconde, n’a plus les moyens de continuer ses études. Il lui faut gagner sa vie. Il intègre alors le Jazz Youyou, une formation musicale très cotée à l’époque, qui appartient à un ami de son père, Cirius « Youyou » Henri. Malheureusement, Ulrick est une forte tête et, qui pis est, a du talent. Au cours d’une prestation, il refuse de saluer par un « ochan » un militaire qui, à l’époque, était très puissant. Il a eu une prise de gueule avec le maestro. Six mois plus tard, sa carrière au sein du groupe prend fin après une nouvelle altercation avec le maestro Youyou qui l’a surpris en train de s’exercer au saxophone au cours d’un intermède.

Toujours avec ses amis Jacob Germain et Jacques Monpremier, il fonde le Trio Astoria. Mais les affaires marchent mal, en dépit de leurs bonnes performances. Ulrick propose alors au Quatuor Septentrional, qui avait du succès à cette époque, de fusionner leurs formations pour créer un plus grand orchestre. Jean Menuau qui dirige le quatuor refuse. Ulrick tient bon et revient à la charge, plusieurs fois de suite.

L’occasion allait se présenter en juillet 1948 lors des fêtes champêtres de la Plaine du Nord et de Limonade. Le quatuor Septentrional n’est pas disponible pour les bals auxquels il est invité à performer, du 24 au 27 juillet, et l’un de ses musiciens et fondateurs, Léandre Fidèle, a la bonne idée de faire appel au Trio astoria auquel il adjoint deux ou trois autres musiciens.
C’est un succès total. Le mardi 27 juillet 1948, après le dernier bal à Limonade, l’Orchestre Septentrional est fondé et Ulrick, avec sa forte personnalité, ne tarde pas à émerger comme un leader naturel parmi les musiciens.

En 1950, soit deux ans après la fondation de l’Orchestre Septentrional, Ulrick devait en devenir le directeur et maestro, succédant à Jean Menuau. En 1954, il rejoint, à Port-au-Prince, l’ensemble du Riviera Hotel que dirigeait Guy Durosier. Mais son absence ne dure pas longtemps. En 1955, enfant prodigue, il est de retour au sein de l’Orchestre Septentrional qui, pendant son absence, avait connu certaines difficultés. Il s’impose définitivement comme étant le meilleur directeur et maestro que le groupe ne connaitra jamais. Il était de retour à ce qui allait devenir la passion de toute une vie, l’Orchestre Septentrional, qu’il ne quittera plus jusqu’en 2003. Et, depuis cette date, il a été membre honoraire du Grand Orchestre Septentrional jusqu’à sa mort le 2 septembre 2009.

**Want to contribute or make any corrections to this bio, please e-mail edit@opamusic.com**

Facebook Comments

Visits: 24

ARTIST PHOTO

ALBUMS

LYRICS

error: Content is protected !!
Haitian Music Archives